Au sein d’un bâtiment ayant abrité jadis les communs de l’abbaye de Beaulieu-en-Argonne (détruite lors de la Révolution), se trouve encore un superbe vestige de l’histoire viticole du village : le pressoir datant du XIII° siècle.
En Argonne, la vigne s’épanouissait autrefois sur les escarpements orientés vers le sud et l’est, sur des sols faits de gaize (la roche locale), et dont les premières exploitations remontent au Moyen Âge, notamment au voisinage des abbayes. En 1807, le vignoble argonnais atteignait sa plus grande extension, avec 2344 hectares. Mais la crise du phylloxéra, dans le dernier tiers du XIXème siècle, réduira cette exploitation à peau de chagrin.
A Beaulieu, le pressoir est fait de chêne. Il s’agit d’un pressoir à arbre fonctionnant d’après le principe du levier. Le pressurage durait entre 12 et 20 heures, et il était possible de presser environ 5000 litres de vin en une seule cuvée. Utilisé jusque vers 1900 environ, il a été sauvé grâce à l’action d’une institutrice du village, qui interpella Raymond Poincaré (alors ancien Président de la République) lors de l’inauguration du monument aux morts en 1921. C’est ainsi que ce vénérable vestige fut classé Monument Historique.
En Argonne, la vigne s’épanouissait autrefois sur les escarpements orientés vers le sud et l’est, sur des sols faits de gaize (la roche locale), et dont les premières exploitations remontent au Moyen Âge, notamment au voisinage des abbayes. En 1807, le vignoble argonnais atteignait sa plus grande extension, avec 2344 hectares. Mais la crise du phylloxéra, dans le dernier tiers du XIXème siècle, réduira cette exploitation à peau de chagrin.
A Beaulieu, le pressoir est fait de chêne. Il s’agit d’un pressoir à arbre fonctionnant d’après le principe du levier. Le pressurage durait entre 12 et 20 heures, et il était possible de presser environ 5000 litres de vin en une seule cuvée. Utilisé jusque vers 1900 environ, il a été sauvé grâce à l’action d’une institutrice du village, qui interpella Raymond Poincaré (alors ancien Président de la République) lors de l’inauguration du monument aux morts en 1921. C’est ainsi que ce vénérable vestige fut classé Monument Historique.